L'Abécédaire de la communication
Une ou deux phrases en tête d'article, destinée(s) à retenir, « accrocher » l'attention du lecteur. S'emploie aussi en publicité, avec le même objectif. À la fin de l’article, on parle de « chute ».
Court article de commentaire donnant une vision personnelle, piquante ou humoristique, d’un fait d’actualité.
Un texte très court.
La brève fournit les informations essentielles de manières concises (une dizaines de lignes maximum). Elle est généralement précédée d'un titre, appelé filet.
Au XVIe siècle, fausse nouvelle. Désigne aujourd'hui, familièrement, les journaux.
Texte d'introduction qui « coiffe » un article, généralement présenté dans une typographie plus grosse, et en gras. À mi-chemin du résumé et de l'accroche, il concentre en quelques lignes l'essentiel de l'information.
Un outil de communication essentiel destiné aux journalistes qui a pour vocation d’informer les journalistes sur un fait nouveau, une actualité (événement, lancement d’un produit, …) susceptibles d’intéresser le grand public.
Taille d'un caractère. Plus la « force de corps » est élevée, plus la lettre est grosse. Les textes des magazines sont généralement composés en corps 10, 11 ou 12, les titres en corps 48 et plus.
Autrefois, le mot s'appliquait, à toute forme de communication rapide (par porteur, pigeon voyageur, télégramme, par exemple), quel qu'en fût l'émetteur. Aujourd’hui information rédigée et diffusée par une agence de presse.
Abréviation d’« éditorial ». Rédigé par le rédacteur en chef ou le directeur de la rédaction, l'éditorial est un texte de réflexion et de commentaire, en réaction à une actualité donnée ou pour annoncer un article. Il reflète l'orientation et les valeurs de la publication.
Le haut de la page de une s’appelle la manchette. C’est là qu’on trouve « l’état civil » du journal : nom , logo, date, numéro, prix…
En argot journalistique, sujet qui revient de façon cyclique au fil des saisons, comme les régimes amaigrissants juste avant l'été, la rentrée des classes, les fêtes de fin d'année...
Au XIXe siècle, surnom donné au patron d'une imprimerie. Ce dernier, juridiquement responsable de ce qu'il publiait, était tenu de mentionner son nom et son adresse sur livres et journaux. Par extension, l'ours désigne aujourd'hui l'endroit où sont répertoriés le nom du journal et son adresse, le nom du directeur de la publication (responsable du journal devant la loi), celui des responsables de rubriques et parfois des collaborateurs (rédacteurs, secrétaires graphiques, équipe commerciale, administrative et technique…) et celui de l’imprimeur.
Information exclusive, c'est-à-dire que l'on est seul à posséder, au moins pour quelques minutes.
Tous les éléments typograpiques, ce qui inclut à la fois les lettres, les chiffres, les espaces et les signes de ponctuation.
Elle désigne la manière dont un texte est composé. C'est-à-dire le caractère utilisé (défini par le dessin de la lettre), son corps (sa taille), gras ou maigre, en romain (droit) ou en italique (penché).
Première page d'un quotidien : véritable vitrine, elle doit véhiculer les informations capitales, l'image du journal tout entier, et donner envie de l'acheter.
Partie située au milieu de la page, entre la tête (tribune) en haut et le pied du journal en bas.